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IntroductionQu’y a-t-il de commun entre la détermination de la première puissance mondiale à envahir l’Irak, son obstination à régner sur le désordre afghan, l’implosion argentine, la quinzaine de folie qui saisit la France au printemps 2002, le renouveau d’une contestation qui se veut anti-capitaliste, et la déconfiture de ce qui se présentait avant-hier comme un nouveau âge technologique ? Certainement pas le signe d’une hégémonie étasunienne sur le monde, ni la montée d’une alternative crédible à cette domination, encore moins une crise mortelle du capitalisme. Si chacun de ces éléments joue un rôle, aucun n’est décisif, et même leur réunion ne suffit pas à rendre compte de la situation. |
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